PERSONNALITES
DE SURFACE et de PROFONDEUR
LE MEILLEUR DE SOI
« Beaucoup
de gens sont malheureux dans ce qu’ils font ou de la vie qu’ils mènent, car ils
vivent en périphérie d’eux-mêmes. Plutôt que de s’identifier à leur être
profond, ils développent toutes sortes de personnages qui leur servent de
mécanismes de défense. Ils s’attachent à leurs « boucliers » au point
de ne pouvoir les remettre en question.
Que
ce soit la domination, la soumission, la compétition ou l’égoïsme, il s’agit là
de bulles qu’on se crée pour se protéger, mais qui rendent dépendant du regard
de l’autre – donc malheureux.
Surviennent
alors les problèmes qui mènent à l’autodestruction, à la maladie et à toutes
sortes d’écarts entre l’individualité de surface et l’individualité profonde.
Pour retrouver son individualité profonde, il ne
faut, d’abord, rien changer!
Il
faut plutôt se mettre en mode d’observation de soi : observer ses peurs,
les accueillir sans juger, comprendre d’où elles viennent, comment elles se
façonnent. Une fois qu’on a compris ses peurs, on peut se permettre de les
dépasser et de s’affirmer.
On
découvre alors que la meilleure façon d’exister, c’est d’abord d’exister à ses
propres yeux. Faire ce qui a de l’importance pour soi, y accorder du temps et
alimenter ses passions. Pour se ressourcer et être créatif, il faut la détente,
la méditation, la contemplation...
On
se soustrait ainsi aux personnalités de surface qu’on a adoptées. Bref, cela va
nourrir le meilleur de soi et faciliter le contact avec son individualité
profonde.
La crainte de la solitude vient de la
personnalité de surface. Sur le plan de l’individualité, la solitude permet
justement un contact plus profond, que ce soit avec la nature, avec le monde
intérieur, avec la nourriture, les couleurs... En fait, on est très accompagné
dans ce qu’on appelle la solitude. Si l’on va dans la nature en solitaire, il
se peut qu’on se sente seul durant les premières minutes. Mais après un moment,
la nature finit par nous ouvrir à nous-mêmes : on ne se demande pas pourquoi
on existe, parce qu’on y retrouve notre appartenance à l’élan créateur de la
vie!»
Guy
CORNEAU