Hypnose éricksonienne

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Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

dimanche 27 avril 2014

PERSONNALITES DE SURFACE et de PROFONDEUR LE MEILLEUR DE SOI



PERSONNALITES DE SURFACE et de PROFONDEUR
LE MEILLEUR DE SOI

« Beaucoup de gens sont malheureux dans ce qu’ils font ou de la vie qu’ils mènent, car ils vivent en périphérie d’eux-mêmes. Plutôt que de s’identifier à leur être profond, ils développent toutes sortes de personnages qui leur servent de mécanismes de défense. Ils s’attachent à leurs « boucliers » au point de ne pouvoir les remettre en question.
Que ce soit la domination, la soumission, la compétition ou l’égoïsme, il s’agit là de bulles qu’on se crée pour se protéger, mais qui rendent dépendant du regard de l’autre – donc malheureux.
Surviennent alors les problèmes qui mènent à l’autodestruction, à la maladie et à toutes sortes d’écarts entre l’individualité de surface et l’individualité profonde.
Pour retrouver son individualité profonde, il ne faut, d’abord, rien changer!
Il faut plutôt se mettre en mode d’observation de soi : observer ses peurs, les accueillir sans juger, comprendre d’où elles viennent, comment elles se façonnent. Une fois qu’on a compris ses peurs, on peut se permettre de les dépasser et de s’affirmer.
On découvre alors que la meilleure façon d’exister, c’est d’abord d’exister à ses propres yeux. Faire ce qui a de l’importance pour soi, y accorder du temps et alimenter ses passions. Pour se ressourcer et être créatif, il faut la détente, la méditation, la contemplation...
On se soustrait ainsi aux personnalités de surface qu’on a adoptées. Bref, cela va nourrir le meilleur de soi et faciliter le contact avec son individualité profonde.
La crainte de la solitude vient de la personnalité de surface. Sur le plan de l’individualité, la solitude permet justement un contact plus profond, que ce soit avec la nature, avec le monde intérieur, avec la nourriture, les couleurs... En fait, on est très accompagné dans ce qu’on appelle la solitude. Si l’on va dans la nature en solitaire, il se peut qu’on se sente seul durant les premières minutes. Mais après un moment, la nature finit par nous ouvrir à nous-mêmes : on ne se demande pas pourquoi on existe, parce qu’on y retrouve notre appartenance à l’élan créateur de la vie!»

Guy CORNEAU