Hypnose éricksonienne

Hypnose éricksonienne
Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

dimanche 3 août 2014

LE TRAVAIL sur SOI, C'EST QUOI ?



LE TRAVAIL sur Soi, C'EST QUOI EXACTEMENT ?
COMMENT SE LIBÉRER DU POIDS DU PASSE ?

Une métaphore intéressante de Guy CORNEAU illustrant en quelques mots le processus et l'objectif du travail sur soi.Ayant vécu une psychanalyse et un accompagnement en codification des malaises et des maladies(orientation Annick de Souzenelle), je confirme le contenu exposé par l'auteur. Le Voyage au cœur de soi est une Belle Aventure éprouvante, passionnante qui libère du monde des victimes et des bourreaux

.Pour celles et ceux qui sont en quête d'une meilleure connaissance de soi , quelques écrits sur mon blog professionnel peuvent vous y aider. En vous y inscrivant, vous recevrez régulièrement les différentes productions.

Blog : kairosdeveloppementtrans-formations.blogspot.com

Bonne semaine et bon courage
Soyez audacieux dans la vie.

Jean Paul PARENT, Hypnothérapeute, coach, consultant, poète

« Pour parler plus légèrement de ce combat entre l’ombre et la lumière, j’ai eu l’idée de composer un conte, un conte avec un dragon qui garde un trésor. Le dragon représente la personnalité. Le trésor représente l’individualité retrouvée. Et le héros représente le Disciple de la vie déterminé à sortir de son ignorance. Vu sous un autre angle, nous pourrions dire que le trésor symbolise l’autonomie de l’être et que le dragon incarne les épreuves de la vie qui doivent être affrontées pour entrer en possession de la richesse qu’est sa liberté.

Vous pouvez passer des années dans le dédale de ces petits miroirs. Car, même si le séjour est très inconfortable, on ne peut progresser qu’à petit pas. A mesure qu’on avance, la puanteur s’accroît et le dragon tente de vous étouffer en resserrant ses anneaux. Vous aurez des visions terrifiantes au cours desquelles vous tuerez vos proches. Vous crierez pendant votre sommeil, vous vous éveillerez en pleurant. Rien ne vous sera épargné. La peur, l’horreur, la terreur paralyseront chacun de vos pas ; elles vous démembreront avec plus d’efficacité que le plus habile des chirurgiens. Vous aurez l’impression de voler en éclats.

Vous verrez votre lâcheté, votre hypocrisie, vos manipulations, vos jugements impitoyables. Vous prendrez conscience de votre complaisance et de votre rage. Votre amour de la guerre, votre jouissance dans la maladie, votre capacité de tuer, votre vide, votre haine, votre exhibitionnisme, votre égocentrique, vous verrez tout ce que vous avez toujours souhaité que les autres voient en eux… et ne voient jamais chez vous. Certains jours, il vous semblera frôler la folie. La fibre même de votre être sera défaite à force d’avancer dans cette chaleur froide, dans cette humidité sèche, dans cette puanteur parfumée. Jusqu’à ce que, épuisé, vous déclariez forfait. Jusqu’à ce que vous abandonniez toutes vos postures, et le courage, et la détermination, et la persévérance, et la bougie et tout ce que vous avez appris.

Jusqu’à ce que vous vous déclariez battu à plate couture. Pire encore, jusqu’à ce que vous vous fichiez éperdument d’être vainqueur ou vaincu, battant ou battu.

En tranchant la tête du dragon, vous tranchez votre lien au passé et votre compulsion à chercher à l’extérieur la solution à vos besoins. En tuant le dragon, vous renoncez à votre propre grandeur. Vous coupez le cordon ombilical de vos peurs. Vous ouvrez en vous-même un espace de liberté et d’autonomie réelle.

Vous saurez instantanément que l’enfance est finie, que ce ne sera plus jamais la faute des autres, que vous venez de prendre votre vie en main et que vous êtes désormais seul maître de votre destin. Vous direz adieu à la douce irresponsabilité qui a été la votre jusqu'à maintenant.

Cette humble victoire sur le dragon brisera votre identification au personnage. Vous prendrez conscience que vous êtes parfaitement libre d’être ce que vous voulez, et que vous l’avez toujours été. Aux yeux du monde, cela n’a aucune espèce d’importance que vous utilisiez ou non cette liberté. A vos yeux, cela en a beaucoup. C’est toute la différence entre une vie contrainte, passée à l’attention aux autres, et une vie épanouie dont vous devenez peu à peu le maître ou la maîtresse d’œuvre. »

Guy CORNEAU
« Victime des autres, bourreau de soi-même »