LE TRAVAIL sur Soi, C'EST QUOI
EXACTEMENT ?
COMMENT SE LIBÉRER DU POIDS DU PASSE
?
Une métaphore intéressante de Guy
CORNEAU illustrant en quelques mots le processus et l'objectif du travail sur
soi.Ayant vécu une psychanalyse et un accompagnement en codification des
malaises et des maladies(orientation Annick de Souzenelle), je confirme le
contenu exposé par l'auteur. Le Voyage au cœur de soi est une Belle Aventure
éprouvante, passionnante qui libère du monde des victimes et des bourreaux
.Pour celles et ceux qui sont en
quête d'une meilleure connaissance de soi , quelques écrits sur mon blog
professionnel peuvent vous y aider. En vous y inscrivant, vous recevrez
régulièrement les différentes productions.
Blog :
kairosdeveloppementtrans-formations.blogspot.com
Bonne semaine et bon courage
Soyez audacieux dans la vie.
Jean Paul PARENT, Hypnothérapeute,
coach, consultant, poète
« Pour parler plus légèrement de ce
combat entre l’ombre et la lumière, j’ai eu l’idée de composer un conte, un
conte avec un dragon qui garde un trésor. Le dragon représente la personnalité.
Le trésor représente l’individualité retrouvée. Et le héros représente le
Disciple de la vie déterminé à sortir de son ignorance. Vu sous un autre angle,
nous pourrions dire que le trésor symbolise l’autonomie de l’être et que le
dragon incarne les épreuves de la vie qui doivent être affrontées pour entrer
en possession de la richesse qu’est sa liberté.
Vous pouvez passer des années dans le
dédale de ces petits miroirs. Car, même si le séjour est très inconfortable, on
ne peut progresser qu’à petit pas. A mesure qu’on avance, la puanteur s’accroît
et le dragon tente de vous étouffer en resserrant ses anneaux. Vous aurez des
visions terrifiantes au cours desquelles vous tuerez vos proches. Vous crierez
pendant votre sommeil, vous vous éveillerez en pleurant. Rien ne vous sera épargné.
La peur, l’horreur, la terreur paralyseront chacun de vos pas ; elles vous
démembreront avec plus d’efficacité que le plus habile des chirurgiens. Vous
aurez l’impression de voler en éclats.
Vous verrez votre lâcheté, votre
hypocrisie, vos manipulations, vos jugements impitoyables. Vous prendrez
conscience de votre complaisance et de votre rage. Votre amour de la guerre,
votre jouissance dans la maladie, votre capacité de tuer, votre vide, votre
haine, votre exhibitionnisme, votre égocentrique, vous verrez tout ce que vous
avez toujours souhaité que les autres voient en eux… et ne voient jamais chez
vous. Certains jours, il vous semblera frôler la folie. La fibre même de votre
être sera défaite à force d’avancer dans cette chaleur froide, dans cette
humidité sèche, dans cette puanteur parfumée. Jusqu’à ce que, épuisé, vous
déclariez forfait. Jusqu’à ce que vous abandonniez toutes vos postures, et le
courage, et la détermination, et la persévérance, et la bougie et tout ce que
vous avez appris.
Jusqu’à ce que vous vous déclariez
battu à plate couture. Pire encore, jusqu’à ce que vous vous fichiez éperdument
d’être vainqueur ou vaincu, battant ou battu.
En tranchant la tête du dragon, vous
tranchez votre lien au passé et votre compulsion à chercher à l’extérieur la
solution à vos besoins. En tuant le dragon, vous renoncez à votre propre
grandeur. Vous coupez le cordon ombilical de vos peurs. Vous ouvrez en
vous-même un espace de liberté et d’autonomie réelle.
Vous saurez instantanément que
l’enfance est finie, que ce ne sera plus jamais la faute des autres, que vous
venez de prendre votre vie en main et que vous êtes désormais seul maître de
votre destin. Vous direz adieu à la douce irresponsabilité qui a été la votre
jusqu'à maintenant.
Cette humble victoire sur le dragon
brisera votre identification au personnage. Vous prendrez conscience que vous
êtes parfaitement libre d’être ce que vous voulez, et que vous l’avez toujours
été. Aux yeux du monde, cela n’a aucune espèce d’importance que vous utilisiez
ou non cette liberté. A vos yeux, cela en a beaucoup. C’est toute la différence
entre une vie contrainte, passée à l’attention aux autres, et une vie épanouie
dont vous devenez peu à peu le maître ou la maîtresse d’œuvre. »
Guy CORNEAU
« Victime des autres, bourreau de
soi-même »