Hypnose éricksonienne

Hypnose éricksonienne
Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

mardi 16 septembre 2014

DIRE et FAIRE au SERVICE de l'AGIR



                   TOUT DIRE et RIEN FAIRE ou TOUT FAIRE SANS RIEN DIRE ?


" Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde."
Clarissa .PINKOLA ESTES .Femmes qui courent avec les loups

 Les mots de l’auteur concernent également les femmes et les hommes qui ont l’audace de vivre en se glissant dans l’expérience subjective et personnelle avec  Le DIRE et le FAIRE 

Le DIRE concerne les témoignages des proches, des auteurs, des célébrités, les injonctions, les modèles, ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire. Le DIRE est une catégorie multiforme dans laquelle nous prenons ou pas ce qui est dit pour expérimenter et FAIRE. Le DIRE est très intéressant quand on quitte le statut de spectateur pour rejoindre le rôle d’acteur en faisant l’expérience des choses et des situations. 
Depuis la nuit des Temps tout a été exprimé et vécu aussi bien dans les arts, la littérature, les cultures, l’esthétique, l’éducation, et dans de nombreuses autres domaines. 

Je prends deux exemples l’un lié au domaine de la médecine, l’autre au domaine de l’éducation et du developpement personnel. 
Le travail sur les capacités du cerveau avec le prodigieux developpement des neurosciences permet de mieux comprendre  la médecine énergétique chinoise pratiquée il y a plusieurs millénaires. L’acupuncture utilisée aujourd’hui dans certains centres hospitaliers régionaux  universitaires en est le témoignage vivant et concret. 
Le deuxième exemple concerne la prise de conscience.et la libération de la parole Comment la favoriser. Permettre aux individus de rechercher en eux leurs réponses et savoirs. Les pédagogues parlent d’accouchement des idées .Plus précisément le terme technique est « maïeutique socratique » ; le philosophe grec Socrate en est l’initiateur. 

Tout serait simple alors puisque tout a été dit ici et là. Il suffirait de puiser les réponses et les commentaires ici et là.

D’après certains spécialistes du comportement, Il y a trois manière de vivre les choses :

 - de manière dissociée avec la pensée, les constructions et évocations intellectuelles

 - de manière désincarnée en dehors du corps en imaginant des choses fantasques et de manière incarnée en étant congruent entre ses paroles , ses sensations, ses émotions, ses actes et ses besoins.

Etre incarné nécessite d’avoir connu au préalable les limites et la passivité du spectateur, la moindre créativité du rôle d’acteur distribué et défini par d’autres. « C'est toujours ce qui se passe dans la vie : on s'imagine jouer son rôle dans une certaine pièce, et l'on ne soupçonne pas qu'on vous a discrètement changé les décors, si bien que l'on doit, sans s'en douter, se produire dans un autre spectacle. » Milan Kundera in Risibles amours, Gallimard, 1986.

Pour se réaliser et atteindre la maturité espérée, une troisième étape consiste à être plutôt  l’auteur de soi-même en se glissant dans l’expérience personnelle et subjective  de l’Agir avec les choses et dans les situations. 

Le tri et les choix s'effectuent dans le DIRE pour expérimenter et FAIRE les choses.
 Chacun s’autorise à DIRE ses expériences dans la Pleine Conscience du Moment présent.

  Exister est un fait mais vivre est un art.  » 


Jean Paul PARENT. Hypnothérapeute, Coach, Consultant Santé et Ressources humaines, Poète.
Blog  kairos developpement trans-formations.blogspot.fr 

VOYAGE DANS LES MEANDRES DU CORPS




« Le voyage au cœur de soi demeure une Aventure modifiant profondément le corps et l’esprit d’un individu. 
Découvrir derrière les brumes de l’illusion un Autre avec des cicatrices, des plaies et des ressources inconnues. 
Comprendre les raisons de  la place et des rapports occupés dans l’enfance et la jeunesse,  au sein de la famille. 

Les prises de conscience  sont déstabilisantes et en même temps grisantes. Elles procèdent par bonds en modifiant l’image qu’on se faisait de soi. Comme  une photo venant d’être prise  sur le vif et  laissant échapper des visages et des profils nous surprenant.  
 Un moment d’égarement incontournable, une explosion de repères construits précédemment pour vivre aujourd’hui sans entrave  et quitter une prison psychique aux barreaux invisibles.
 La perception du temps se modifie. Une sensation d’accorder plus d’attention à chaque seconde de la vie, d’être intensément plus vivant. 

 Comme si un flux, une énergie profonde circule et irrigue chaudement chacun de nos organes. Des douleurs et des malaises disparaissent progressivement. 

Même la respiration est plus sereine et moins heurtée. Parcourir des canaux inconnus à l’ombre dans son monde intérieur apporte ensuite bienveillance et clarté sur soi et les autres. La Lumière peut enfin s’équilibrer avec l’Ombre de son « jardin secret ».

 Les émotions, les sensations et les sentiments s’adressent à nous différemment et enrichis .
Ils sont dorénavant fiers d’exister.

 Un mouvement et une dynamique  permettent  de décrypter avec un nouveau regard son « histoire de vie »  dans laquelle nous étions «  victime des autres et bourreau de soi ». 

Le Monde de l’Autre, sa « carte du monde » deviennent  une destination délicate et précieuse où l’amour et la générosité prennent les commandes, sans a-prioris, du Voyage au cœur d’un Etre humain.

 Une extraordinaire Aventure humaine sans fard, sans fioriture où atteindre l’Essentiel s’érige en profond Désir.  »


  
Jean-Paul PARENT. Hypnothérapeute, Coach, Consultant Santé et Ressources humaines.Tous droits réservés. 

Blog kairosdeveloppementtrans-formations.blogspot.fr  




LA MALADIE A T ELLE UN SENS ?



LA MALADIE A-T-ELLE UN SENS ?

« La maladie contient l’or que tu ne trouves nulle part ailleurs. » Propos de Carl Gustav JUNG qui, à première vue, parait curieux. Y aurait-il un sens aux maladies ?
En 1975, Marie Cardinal écrit un roman autobiographique où elle parle de sa maladie qu’elle nomme « la chose ». La maladie est provoquée par un choc inscrit dans le corps à un moment précis entre l’extérieur (brimades, trahison, harcèlement, violences…) et l’intérieur (utérus, sein, sang, moelle épinière, pancréas, cœur, larynx…). « Les mots pour le dire » décrit  comment les mots peuvent créer des maux et des maladies mais aussi comment ils peuvent guérir et libérer des maux. 

Thierry JANSSEN dans son ouvrage « Enquête au-delà des croyances, la maladie a-t-elle un sens ? » paru en 2008 s’interroge « Tombons nous malades comme par fatalité, ou bien la maladie est-elle le moyen pour notre corps de trouver, face à des situations perturbantes, un nouvel équilibre ?

Christian FLÈCHE, psycho-bio-thérapeute, conférencier international, auteur de « Décodage biologique des maladies, l’encyclopédie des correspondances symptômes-émotions » et de «  les protocoles de retour à la santé » affirme qu’il y a »un changement de paradigme que l’on pourrait formuler en faisant écho à la pensée de Carl Gustav JUNG .Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mains nos maladies sont là pour nous guérir. Attention, il faut distinguer maladie et intention positive. Ex : Vomir est un symptôme désagréable dont l’intention positive est de nous débarrasser d’un toxique alimentaire occasionnée par une huitre pourrie.
Nos maladies sont là pour nous guérir .Mains nous guérir de quoi ?
De quelque chose qui s’est caché dans l’invisible, dans l’inconscient, pour ne plus nous faire souffrir .D’un choc bien précis tombé dans l’oubli. »
Ce choc prend le nom de BIO-CHOC. Il est à l’origine du dérèglement et de la maladie. Il surgit à un moment précis dans un contexte particulier .Il apparait lors d’un événement perçu comme
-        Conflictuel et imprévu
-        Dramatique (sans solution satisfaisante)
-        Vécu seul (on ne peut partager ce que l’on sent en soi, on n’a pas les mots pour traduire cela, pour exprimer ce qui s’imprime)
-         
L’accompagnement en thérapie  est nécessaire pour remonter au choc initial et au ressenti à l’origine de la maladie. Il contribue au moins à 50 pour cent de la guérison. La démarche se coordonne avec le suivi médical. »

Jean Paul PARENT. Hypnothérapeute, Consultant Sante et Ressources humaines, Coach.

Blog  kairos developpement trans-formations.blogspot.fr