Hypnose éricksonienne

Hypnose éricksonienne
Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

mercredi 1 octobre 2014

LE DIRE et LE FAIRE au service de L'AGIR PROFESSIONNEL



LE DIRE et LE FAIRE
au service de L’AGIR PROFESSIONNEL
«  Les grilles de lecture du fonctionnement d’un individu sont nombreuses. Accéder à un unique modèle de profils de personnalité rassurerait et clarifierait . Un modèle  offrant la compréhension d’un seul coup d’œil de la complexité et de la profondeur d’un être humain. L’observation des comportements, la multiplicité des émotions et des sensations, les quêtes effrénées dans l’existence, les passions déclenchées, la confiance trahie, l’estime de soi meurtrie, des « tempêtes sous un crane », des manques ou des vides localisés dans le corps, des pensées incontrôlables, un vacarme intérieur, un auto-sabotage , une auto-dépréciation de ses actions, une passivité extrême, une procrastination, des peurs et des angoisses handicapantes, des malaises et des douleurs non expliqués, et aussi de la sérénité, de la légèreté, du meilleur de soi, de la vigilance et de l’attention, de la réconciliation avec le corps et l’esprit .de l’audace de vivre. Et bien d’autres choses.
A l’énumération évoquée, il saute immédiatement aux yeux qu’un enfant, qu’un adolescent, qu’un homme, qu’une femme ne peuvent être enfermés dans une formule magique qui fournirait la réponse à qui suis-je, qui est-il.
Et avec Carl Gustave JUNG, l’éminent père de la psychologie des Profondeurs, je m’associe à ses mots qui en disent long sur les multiples facettes et dimensions d’un individu.
« Le corps est pour l'homme un ami douteux; il produit souvent ce que nous n'aimons pas; à son égard nous nous tenons sur nos gardes; car il y a trop de choses dans le corps qui ne peuvent être mentionnées. Le corps nous sert souvent psychologiquement à personnifier notre ombre ».
"Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie."

Daniel PENNAC dans ‘le journal d’un corps » paru en février 2012 insiste sur l’importance du langage exprimé par le corps. « Tu te déguiserais (...), je te reconnaîtrais à ton sourire. Et de s'interroger sur ces émanations du corps que sont la silhouette, la démarche, la voix, le sourire, l'écriture, la gestuelle, la mimique, seules traces laissées en nos mémoires par ceux que nous avons vraiment regardés. »

Dans ces conditions, comment l’accompagnement d’une personne peut-il s’animer et s’organiser.
Des repères et des outils appuyant une stratégie d’intervention sont nécessaires pour construire le lien et « l’alliance thérapeutique » entre le professionnel et le demandeur .Ils sont des jalons pour apprécier le changement et l’avancée d’un individu en interrogation et en demande.
Par exemple, la définition des besoins individuels dès le départ s’inspire de leur classification existante dans la Communication non violente de Marshall ROSENBERG. L’entretien s’incarne des concepts (Empathie, congruence, authenticité) de l’Approche centrée sur la personne (ACP) de Carl Ranson ROGERS.
La proposition de réponses possibles avec le projet et le plan d’action a pour cadre de référence l’outil « la fenêtre de Johari », Les Etats du moi de l’analyse transactionnelle, l’outil « les niveaux logiques de DILTS ».
Le retour vers la personne, la contractualisation bénéficie de la démarche de projet, de l’outil «  détermination d’objectif » pour éveiller la prise de conscience.
La coordination et le suivi du projet auprès de la personne concernée mettent le Dire et le Faire au service de l’Agir Professionnel[1].
Les différentes étapes ne sont pas linéaires. Elles procèdent d’aller et retour itératifs et complexes accompagnés par le professionnel médiateur et metteur en lien où émotions et sensations sont aussi de la partie.
« La personne évolue dans des dimensions diverses, à la fois physique, psychologique, sociale et spirituelle. Ces dimensions recoupent les différents aspects de son existence (son corps, sa pensée, ses valeurs et ses croyances), son rapport aux autres et au monde (relation à sa famille, à l’entourage, etc.) et sa motivation existentielle (place et rôle qu’elle s’attribue en ce monde). Entrer en relation et en communication avec autrui, être dans une démarche d’accompagnement, suppose donc la prise en compte globale de la personne, afin de mieux la connaître et la comprendre. »
Handicap international

Jean Paul PARENT, Consultant Santé et Ressources humaines, Enseignant université Charles de Gaulle,  Coach, Hypnothérapeute.

Blog  kairosdeveloppement trans-formations.blogspot.fr 




[1] Publication LE DIRE et LE FAIRE