Hypnose éricksonienne

Hypnose éricksonienne
Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

lundi 10 août 2015




L
ACHER-PRISE

Sur le chemin de la Vie, chacun est à l’affût d’une source de lumière, d’une source de chaleur favorable à son évolution et orientation. Offrir à la peau qui s’expose la ferveur, la fièvre, l’ardeur, l’incandescence des sentiments et des sens. Se fondre dans l’horizon de ses rêves, de ses désirs, de ses élans, de ses valeurs, de ses besoins pour surmonter les obstacles, pour contourner les difficultés, pour éloigner ses peurs, pour retrouver confiance en ses ressources profondes, pour affronter ses fantômes et « vieux démons ». 

Lâcher prise sur les a-prioris, le regard des autres, les croyances négatives, les individus nocifs et les influences néfastes permet de s’ouvrir à soi, aux autres et au monde. Attentif à la beauté et aux détails du quotidien, les talents et les capacités des uns et des autres se mettent harmonieusement en action et en mouvement. Les pas esquissés vers le Meilleur de soi amplifient la chaleur et la lumière de son existence, de sa Légende personnelle.

 Chacun peut y accéder en se tournant simplement et spontanément vers le soleil. Le tournis et le vertige peuvent nous saisir lorsque nous sommes conscients de se situer dans un entrelacs d’énergies naissantes et finissantes. C’est comme si nous prenions conscience de vivre en même temps plusieurs axes, activités, projets individuel et collectif, aventures humaines configurant le monde tel que nous l’assumons. Notre existence est portée par des forces du passé qui terminent progressivement leurs courses dans le présent et au-delà et parallèlement d’autres plus vigoureuses et actuelles amorçant d’autres tendances, d’autres manières de vivre et de penser. 

Des sensations similaires au « mal-être », au « pas ou plus à sa place », au « décalé », ou « hors du coup », ou « dépassé » nous hantent et nous angoissent parfois. Les siècles précédents n’offraient pas ce que le XXI ieme siècle procure de rapidité des informations, des images, des évènements transmis sur toute la planète, en « live », vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les neurosciences n’arrêtent pas de découvrir de nouvelles potentialités créatrices du cerveau. 

La spiritualité coexiste aujourd‘hui avec les religions traditionnelles. Certains prédisent que nous sommes dans une nouvelle ère de l’humanité.

C’est là qu’interviennent le lâcher-prise, l’arrêt momentané sur l’Instant Présent, la pleine conscience de « l’ici-et-maintenant ». Apprendre à percevoir, autrement, notre corps au milieu de tous ces champs de force permet de trouver l’apaisement, la sérénité. Faire disparaitre peu à peu, avec la pratique de la méditation et du « travail sur soi », le vacarme intérieur, tous ces bruits psychiques qui nous perturbent. 

Dompter les diverses émotions qui nous affectent en les regardant en face. Sentir les forces de Vie au centre de notre Être, au cœur du hara. Savoir ce que nos ancêtres nous ont transmis et ce que nous transmettons, chaque jour, à nos proches. Avoir l’audace de vivre en mettant en lien, en harmonie le corps et l’esprit

Jean Paul PARENT 
Le Dictionnaire des Mots pour Grandir et Guérir 

LA JOIE in LE DICTIONNAIRE DES MOTS POUR GRANDIR et GUÉRIR de Jean Paul PARENT



JOIE

La joie renvoie à une satisfaction spirituelle et à un sentiment, une émotion rencontrée chez d’autres êtres vivants. Faite d’enthousiasme, de plaisir et de clairvoyance, conjuguée à la vie, elle cristallise une énergie et une vitalité éloquente quand elle se prénomme plutôt joie de vivre. Heureux d’être relié à l’univers, le corps est emporté dans la frénésie d’exister et la conscience de la saveur d’être. Elle impulse, au cœur des sens, des couleurs chatoyantes et des parfums grisants Elle témoigne d’une histoire extraordinaire entre la Terre et le Ciel. Une mélodie pleine d’espoir et de créativité se confronte aux cahots, obstacles, vicissitudes, douleurs, déceptions de l’existence. Par ailleurs, elle amplifie et ancre en soi les événements heureux et les éléments-phares accueillants du quotidien. L’émerveillement et la capacité à s’amuser de la vie autrement dit. Une joie de vivre présente, quels que soient les circonstances, dans l’Être.

André Gide disait : « On appelle bonheur un concours de circonstances qui permet la joie. Mais on appelle joie cet état de l’être qui n’a besoin de rien pour se sentir heureux ».
Les individus ne savent pas faire vibrer la joie de vivre de la même manière. La capacité à goûter l’existence présente en soi connait des difficultés et des barrages. Les traumatismes, les échecs, les blessures emprisonnent et asservissent la liberté d’être de la personne. On assiste impuissant à l’étouffement, à l’asphyxie de la joie de vivre. 

Tirer les enseignements des expériences vécues contribue à accorder un sens éclairant, une lecture renouvelée et des nouveaux apports quant à. la vision du chemin emprunté par son existence. Le patrimoine légué par la joie de vivre retrouve alors son actualité et sa vivacité.

Comme dit Marie Romanens, psychanalyste et psychothérapeute : « c’est un mouvement intense… que nous combattons inconsciemment en déployant toutes sortes de stratégies pour rester dans la souffrance et ne pas accéder à cet état d’être… et nous avons des capacités pour nous ouvrir à la joie, mais nous lui résistons : au fond, nous sommes très attachés à la souffrance »

Les émotions (colère, peur, tristesse) qualifiées négativement sont interprétées de manière erronée. Présentées ainsi, elles affaiblissent la joie de vivre alors qu’elles mettent en garde sur notre vulnérabilité. : « La cause première du malheur n’est jamais la situation, mais toujours les pensées qui concernent celle-ci ». Et « La pensée n’est qu’un infime aspect de la totalité de la conscience, de la totalité de ce que vous êtes. » Eckhart Tolle 

La joie de vivre mobilisée en conscience se glisse avec sensualité dans les mouvements de son existence. Sans se décourager, elle aborde avec aisance et fluidité les hauts et les bas des expériences vécues. Elle irradie le cœur de Beau et de Bon dans l’accompagnement des différentes étapes qui nous transforment.

Et le poète indienMirza Khan  Ghâlib d’illustrer : « Pour la goutte d’eau de pluie, la joie consiste à s’immerger dans la rivière… Chemine suffisamment loin de la souffrance, et les larmes se transformeront en soupir. Lorsqu’après une forte pluie, les nuages se dispersent, N’est-ce pas parce qu’ils ont pleuré toutes leurs larmes ? »

INDIVIDUALITÉ et TRANSFORMATION


INDIVIDUALITE
« Le centre de soi, le cœur de l’Etre existe depuis notre arrivée sur terre. Il peut s’intituler l’individualité profonde .Elle est source d’une profonde satisfaction. Elle demeure le lieu des contraires qui se regardent sans en ressentir les effets sur le corps : le bon et le mal, le beau et le laid…Elle vibre de paix, de sérénité et de joie. Elle est une énergie puissante qui donne de l’élan dans notre existence. Elle est le creuset de symboles, d’archétypes, de héros et héroïnes, de personnages mythiques recueillis au cours de l’histoire de nos ancêtres. Il constitue un flux de forces destiné à franchir les obstacles nous guidant vers une autre étape de notre évolution. Ces éléments se présenteront à nous au travers de femmes et d’hommes qui bouleverseront nos certitudes et nos peurs .Sous l’apparence de quelqu’un proche d’un guerrier, d’une séductrice, d’un sage, d’un trickster ou de tout autre manifestation. La confrontation, le combat avec ces entités sur notre chemin s’apparente à l’épreuve avec le dragon connu dans de nombreux contes et légendes. L’individualité profonde n’est pas neutre et insipide. Elle a le gout du Meilleur recueilli auprès de nos ancêtres et de nos géniteurs. Elle connait les secrets transmis d’une génération à l’autre. Leur retentissement sur soi ne deviendra positif qu’au moment où ils quitteront l’inconscient pour surgir au grand jour. L’individualité profonde est le diamant aux multiples facettes scintillant caché par les différentes personnalités de surface construites pour nous protéger de traumatismes, de fragilités, de douleurs, de croyances négatives, de maltraitances physique, morale et psychologique depuis notre conception et notre naissance. Si au cours de mon enfance, j’ai été l’objet de moqueries et de méchanceté par rapport au corps physique alors une personnalité de surface sera de considérer la beauté du corps primordiale, de ressentir le besoin de séduire de belles femmes ou de beaux hommes comme pour se rassurer. D’autres personnalités de surface peuvent se créer en fonction des manques et des vécus malheureux et ainsi gouverner nos réactions et notre comportement. Nous perdons le contact avec le profond de notre Etre. Nous vivons en périphérie de soi. Des malaises, des maladies, des autodestructions viennent nous rappeler que nous ne sommes pas sur la bonne voie. Un vide s’impose parfois dans le corps comme s’il nous manquait constamment quelque chose. Nous recherchons parfois tous azimuts ce qui comblerait ce vide. Ce sont des messages qu’il faut savoir décrypter. L’individualité profonde peut nous y aider avec les rêves et l’intuition. Ils deviennent des compagnons de route qui éclairent notre chemin. Croire en ses rêves et son intuition. Chacun a la possibilité d’accéder à son individualité profonde en passant d’une étape à une autre. 

La description de Guy CORNEAU dans la guérison du cœur visualise assez bien cette transformation pour accéder à l’individualité profonde et ne plus être sous la dictature des personnalités de surface.

1) Je me découvre à travers les autres en me comparant et en me différenciant. Je constate mes forces et mes faiblesses. J’en suis au stade de l’ignorance de moi-même et, par conséquent, je suis dépendant et possessif. Je subis la passion et l’amour. Ces événements m’arrivent comme par hasard.

2) Dans un deuxième temps, je distingue l’essence des relations. Je m’éveille, je deviens plus créateur. Je me sers des difficultés de l’amour et des différences irritantes que l’autre présente, pour, me questionner, m’explorer, me découvrir. Je prends conscience du négatif que je projette sur l’autre par mes blâmes.

3) Je ne demande plus à l’autre de remplir mon vide, de me sauver de moi-même ou de stimuler mon enthousiasme. Je vais vers ce qui m’intéresse, je crée ma vie, je manifeste mes besoins et j’y réponds autant que possible.


4) Enfin, je cherche à ouvrir mon cœur sans calcul parce que je sais que la force créatrice est à l’intérieur de moi. Je fais confiance et je m’abandonne. Je n’ai plus peur d’être détruit par l’amour. Je prends conscience que j’ai la capacité d’attirer ce dont j’ai besoin pour me réaliser. »


Jean Paul PARENT

Le DICTIONNAIRE des MOTS pour GRANDIR et GUERIR

ÉQUINOXE DE PRINTEMPS

Équinoxe de printemps :
 pourquoi la libido se réveille-t-elle ?



Des jours qui rallongent, une luminosité qui s'intensifie, un soleil qui réchauffe, autant de facteurs qui réveillent le désir amoureux.
- Le corps, plus exposé à la lumière du soleil, sécrète de nouvelles hormones sexuelles - oestrogènes et testostérone - laissant la taciturne mélatonine ou hormone du sommeil au placard. On s'habille plus légèrement, on dévoile un carré de peau nue, avec l'effet de stimuler également l'hypothalamus, qui produit davantage encore d'hormones sexuelles, et donc plus de désir.
- Les yeux, moteur de l'envie amoureuse, sont à la fête face à une jolie fille. Les hommes sont érotisés par la vision du corps des femmes. Selon Boris Cyrulnik, une jeune femme légèrement vêtue se sent aussi plus sexy.
- Le fait de dénuder un corps au printemps, et plus encore l'été, libère davantage d'odeurs et de phéromones, signaux érotiques très forts. Selon Lucy Vincent, auteur de La Formule du désir (Albin Michel), "ces indices qui signalent la présence et la disponibilité du partenaire sexuel ont un effet sur les dopamines visant à porter l'attention sur des cibles sexuelles potentielles".
- "La lumière agit sur le neurotransmetteur principal qui envoie des signaux aux testicules et aux ovaires, les organes sexuels", écrit aussi Lucy Vincent. Le cerveau reçoit alors un message de désir.
- Le soleil donne de l'énergie, rebooste le moral, fait oublier le stress et la fatigue. Les soirées se prolongent. En terrasse, les dîners qui s'éternisent sont propices au rapprochement des corps.
- Si incontestablement l'arrivée du printemps a une influence positive sur la libido, une étude norvégienne de l'université de Tromso prouve que les femmes sont plus titillées en avril et en mai, tandis que les hommes culminent, eux, en août. "Les femmes seraient plus influencées par l'intensité de la lumière du soleil", explique Arne Holte, l'auteur de l'étude.

- La perspective de jours fériés printaniers sonne comme un préliminaire aux chaudes vacances d'été. Les partenaires sont plus disponibles l'un pour l'autre. Le couple échappe enfin à la routine implacable du quotidien en famille et retrouve alors un rythme sexuel épanoui.


Source : Nicole Desjardins, M.A., sexologue et psychothérapeute (Québec)