Hypnose éricksonienne

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Consultant Ressources Humaines, Hypnothérapeute, Coach

jeudi 7 novembre 2013

LA SYNCHRONICITÉ : UN CONCEPT ÉTONNANT

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« Pour discuter du sens des épreuves, un  concept va nous aider. Il exprime l’hypothèse d’un lien entre le monde extérieur et le monde extérieur. Ce concept a été proposé par le psychanalyste Carl Gustav JUNG qui tentait d’expliquer ce que l’on appelle le hasard. Jung l’emploie pour parler de coïncidences étonnantes existant entre le monde intérieur subjectif et le monde extérieur objectif. Il a donné le nom de « synchronicité » à ce principe qui lie des phénomènes semblant se correspondre les uns les autres sans pour autant répondre à des relations de cause à effet. L’individu les ressent comme des « coïncidences significatives ». 
L’idée en est venue à JUNG en 1910, lors de ses conversations avec Albert Einstein, qui enseignait alors à Zurich. Il devait la développer trente ans plus tard en relation avec un autre physicien du nom de Wolfgang Pauli. La loi naturelle de notre monde réside dans la « causalité ». Or, dans sa théorie de la relativité, Einstein explique que les notions d’espace et de temps dans lesquelles nous vivons sont relatives, ce qui remet en question les liens de cause à effet puisque la causalité repose sur l’idée d’une succession d’événements dans le temps : une cause et, subséquemment, un effet.
La loi de causalité fonctionne à merveille pour ce qui concerne le monde macroscopique à propos duquel elle permet d’établir des vérités statistiques solides. Cependant, lorsque nous pénétrons dans l’univers microscopique, les prévisions échappent parfois aux statistiques. A tel point que nous devons aujourd’hui en appeler à une autre physique, la physique quantique pour expliquer, par exemple, qu’un électron est a la fois une particule et une onde.
Jung considérait qu’il existe quelque chose d’encore plus difficile à voir et à quantifier que l’extrêmement petit : le monde psychique, qui se décrit mieux en terme de charges énergétiques qu’en terme de particules de matière. Ainsi, lorsque vous bouillez de colère, vous dégagez chaleur et énergie. Il s’agit d’un phénomène réellement physique qui possède une charge, mais cette charge s’apparente plus à une onde qu’à des particules. La relation introduite par Einstein a donc permis à Jung de penser que parallèlement à la causalité, et à la finalité qui en est le contrepoids obligé, il pouvait y avoir d’autres façons de donner un sens à ce qui nous arrive. C’est ainsi qu’il en est venu à proposer le principe de synchronicité.
Comment, par exemple, rendre intelligible le fait que l’on rêve d’une personne que l’on n’a pas vue depuis des années et que l’on reçoive une lettre ou un appel téléphonique de cette personne le lendemain du rêve ? Comment expliquer un tel »hasard », qui répond mieux à une formulation du type » au moment où/alors » qu’à une du type « parce que ceci/il arrive cela » ? Ce n’est pas parce que je rêve d’Alice que je trouve une lettre d’elle dans ma boite aux lettres, mais je peux constater qu’au moment où je rêve d’Alice il y a une lettre d’elle dans ma boite aux lettres. »

Guy Corneau, écrivain, psychanalyste jungien


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